La distribution est une activité à risques. Les supermarchés doivent stocker des centaines de produits d'une foule de marques et de tailles qui sont vendus avec de faibles marges.
Il est important d'en assurer le suivi, et d'en stocker ni trop, ni trop peu.
Le premier dans une usine General Motors à Pontiac dans le Michigan où il fut utilisé pour surveiller la production et distribution d'essieux. L'autre dans une installation de distribution utilisée par la General Trading Company à Carlsbad dans le New Jersey, pour transmettre les expéditions directement vers le bon quai de chargement.
Ce code est composé de deux moitiés de six chiffres chacune. Le premier est toujours à zéro, sauf pour les produits comme la viande et tous ceux qui ont un poids variable, ainsi que certains produits particuliers. Les cinq chiffres suivants identifient le fabriquant.A nouveau, les cinq suivants contiennent le code produit et le dernier est une clé de contrôle qui permet de vérifier que les chiffres précédents ont été lus correctement.
Tous les tests étaient terminés, toutes les propositions étaient respectées, tous les standards étaient en place et dans un supermarché Marsh à Troy dans l'Ohio, un simple paquet chewing gum pu devenir le premier produit vendu au détail avec lecteur de codes à barres.
Des décennies de discussion et des milliards de dollars d'investissement aboutissaient enfin à une réalisation pratique. L'utilisation des lecteurs eu d'abord une lente croissance. Au minimum, 85 % des produits doivent porter des codes avant que le système puisse être rentable, et quand les fournisseurs ont atteint ce niveau, vers la fin des années 70, les ventes des lecteurs ont commencé à décoller. En 1978, moins de 1 % des épiceries des USA utilisent des lecteurs. Au milieu de l'année 1981, le chiffre était de 10 %, trois ans après il était de 33 %, et aujourd'hui plus de 80 % sont ainsi équipés.
De nombreux systèmes existent, mais les principaux utilisés en France pour les produits de grande consommation sont EAN 8 et EAN 13, sur 8 et 13 chiffres respectivement, ainsi que les codes presses ISBN et ISSN sur 18 chiffres, composés d'un EAN 13 suivi d'un add-on sur 5 chiffres (dans lequel est stocké le numéro, ainsi que sa spécificité, c'est-à-dire son caractère hors-série ou non).Les produits pharmaceutiques et médicaux en France utilisent les code 39[1] et code 128 (norme CIP Pharmacode), alors que les produits pharmaceutiques et médicaux en Suisse utilisent le code EAN 13.Certaines postes utilisent POSTNET, d'autres le code-barres postal français.